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lundi 13 juillet 2015

Stéphane Bern dans les pas de François I er



Stéphane Bern, devant la foule des grands jours, a fait un discours très spontané. - Stéphane Bern, devant la foule des grands jours, a fait un discours très spontané. - (Photo NR)

La somptueuse exposition “ Trésors royaux, la bibliothèque de François I er  ” a été inaugurée, hier, au château de Blois par son parrain Stéphane Bern.

 Dès qu'on parle de rois, Stéphane Bern surgit ! La réalité est plus simple : « J'aime toujours revenir à Blois en souvenir des émissions que j'ai pu y tourner et par amitié pour son maire Marc Gricourt », déclare-t-il, alors qu'à peine arrivé on lui tombe dessus !

Le fait est que cette exposition « royale » mérite bien une symphonie : elle propose une reconstitution encore jamais entreprise de l'intimité intellectuelle du Roi Chevalier, avec le souci de la magnificence historique passée au crible des moyens actuels de la connaissance.
Sont réunis au château les plus précieux des livres de François Ier – chichement exposés car trop rares donc trop précieux – accompagnés d'une sélection d'objets d'art, de bijoux les plus fins. Merci aux 120 pièces prêtées par la Bibliothèque nationale de France pour le bonheur de la directrice Élisabeth Latrémolière. Livres, manuscrits, reliures, gravures, dessins, monnaies, médailles sont à la fête grâce, aussi, au Louvre, au Metropolitan Museum of Art de New York, à la Pierpont Morgan Library ou le Museum de New York.
Quand on sait que sept rois de France (et dix reines) ont pris leurs aises à Blois, on imagine les attraits des " Trésors royaux "… Dire que certains étaient à Blois avant que François Ier ne prenne goût à aller se faire voir ailleurs… Entre autres pièces exceptionnelles : Les Grandes heures d'Anne de Bretagne, Les Heures de Louis de Laval, La Bible de Robert Estienne, paradis de l'enluminure. On pénétrera même pour la première fois dans le cabinet privé du roi !

Paroles

Parmi les orateurs, Marc Gricourt philosophe sur la portée humaniste des livres, tout en appréciant les bornes numériques permettant de « feuilleter » les ouvrages les plus précieux. Quant à Stéphane Bern, on le sent sur un petit nuage à l'idée de revoir les Très riches heures d'Anne de Bretagne et autres livres des mille et une nuits, qu'il a déjà entrevus lors de deux émissions consacrées justement à la double reine de France, et à François Ier. L'homme des " Secrets d'histoire " est ici dans son élément.
 « Il faut accepter dans leur globalité l'histoire et le patrimoine avec tout ce qu'ils nous apportent d'immatériel et de matériel. Cela construit aussi le tourisme, la seule industrie qui ne soit pas délocalisable. Ne demandons pas tout à l'État, défendons notre patrimoine nous-mêmes. Pour cela, je peux compter sur vous, et vous pouvez compter sur moi ! »

Alain Vildart  

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