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jeudi 30 avril 2015

LES MUSIQUES ROYALES DE STEPHANE BERN

LES MUSIQUES ROYALES DE STEPHANE BERN

 Stéphane Bern fait le DJ et sort lundi un triple CD des musiques royales qu'il aime. Une manière pour le présentateur de l'Eurovision de prolonger son plaisir de transmettre l'histoire aux téléspectateurs d'évoquer sa passion de la musique, qu'elle soit classique ou de variété, comme il l'a confié à 20 Minutes.

Pourquoi sortir cette compilation de musiques royales?

L’idée ne vient pas de moi. Warner a eu l’idée de me proposer de reconstituer la bande-son originale de tous les événements royaux. Il n’y a que des chefs-d’œuvre, des grands compositeurs. Les amateurs de musiques vont retrouver les grands airs qu’ils aiment, les amateurs d’histoire vont comprendre comment ils ont été créés.

Si vous ne deviez n’en retenir que trois, quels seraient vos morceaux préférés?

La messe de couronnement de Mozart parce que je suis fou de Mozart, c’est un génie absolu. Marche pour la cérémonie des Turcs de Lully. Cela évoque le Roi Soleil, Louis XIV, c’est un air enjoué, très charmant. J’aime aussi le Requiem de Fauré que j’avais entendu pour les funérailles de la Reine Fabiola, en décembre dernier. J’en avais les larmes aux yeux. Sa disparition m'a rendu très triste, je l'aimais beaucoup..

Qu’avez-vous ressenti en les écoutant la première fois?

J’écoute ces musiques depuis que j’ai 6-7 ans. Elles me transportaient dans l’histoire. J’aime aussi la variété, mais ces titres sont faits pour élever l’âme, susciter un élan patriotique, agréger les fidélités. Elles éveillaient tout cela en moi.

A quelle occasion vous les repassez-vous?

Ces musiques sont dans la playlist de mon téléphone portable. Je les écoute quand je me déplace en train, notamment pour retrouver le chantier de réhabilitation du Collège royal de Thiron-Gardais.

Pouvez-vous en dire plus à ce sujet?

Restaurer ce bâtiment, qui tombe en ruines et que je restaure à mes frais, est une belle aventure. Il faut travailler avec les meilleurs artisans. J’essaie de faire ça dans les règles de l’art. La France est un merveilleux musée à ciel ouvert, de plus, c’est une industrie qui n’est pas délocalisable! A ce sujet, je peux d’ores et déjà annoncer qu’en septembre, je présenterai deux émissions sur France 2 Les Monuments préférés des Français et une autre au titre provisoire Sauvons nos trésors en prime time sur France 2, une adaptation moderne de Chefs-d’œuvre en péril.

Revenons aux morceaux du disque. Outre leur impact historique, pensez-vous qu’ils puissent marquer le grand public autant que ceux de Booba, Rihanna et consorts?

Cessons ce jeunisme à tout crin. Les gens peuvent être touchés sans être des férus de musique classique. Ces musiques font partie de l’histoire contemporaine. Trompet voluntary de Clarke est encore joué dans des enterrements. On entend encore Te deum de Charpentier, tout comme Zadok The Priest de Haendel, dans les mariages notamment. Les gens pensent que c’est l’hymne de la Ligue des champions mais ça a été écrit pour le Roi d’Angleterre. On l’écoute encore, pas sûr qu’on écoutera encore Rihanna dans quatre siècles.

Vous présentez, entre autres, l’Eurovision. Que pensez-vous de la candidate choisie cette année?

J’adore la voix de Lisa Angell et la chanson, qui me donnent des frissons. C’est une chanson qui touche les sens et vise en plein cœur. C’est une artiste avec un coffre et une puissance incroyables. On ne fera que mieux par rapport aux candidats de l’année dernière. La France sera classée parmi les huit premiers à mon avis.

L’Eurovision est souvent vue comme une émission vieillotte, ringarde. Ne pensez-vous pas qu’il faudrait la remodeler?

Qu’on ne me dise pas cela: Conchita Wurst a révolutionné l’Eurovision et pourtant elle vient d’un des pays les plus conservateurs d’Europe. L’émission réunit 180 millions d’Européens devant leur télé, c’est suffisamment rare pour s’en réjouir, non?

Vos pronostics pour le Bébé Royal?

On est en plein «wishwouldthinking», comme on dit en Angleterre, on prend nos désirs pour des réalités. On aimerait que cela soit une fille et qu’elle s’appelle Alice. Les parents ne le savent pas eux-mêmes. Je peux vous dire une chose : je l’attends avec impatience

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