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mardi 14 juin 2016

Stéphane Bern redonne vie à l’ancien collège royal et militaire de Thiron-Gardais




Au terme de deux ans de travaux, Stéphane Bern arrive quasiment au bout d’un chantier colossal. Le musée du collège royal et militaire de Thiron-Gardais ouvre le 6 juillet.
Stéphane Bern livrera mardi soir dans son émission le palmarès 2016 du Village préféré des Français (France 2 à 20h55). Les internautes avaient jusqu’à vendredi minuit pour choisir le plus beau site, à leurs yeux, parmi une sélection de 13 villages représentant autant de régions françaises. Mais à ses yeux à lui, c’est évidemment Thiron-Gardais, dans le Perche eurélien, qui remporte tous les suffrages. L’homme de télé et de radio y a acquis en 2013 ce qui restait de l’ancien collège royal et militaire, lui-même issu de certaines dépendances de l’abbaye fondatrice de l’Ordre de Tiron.

Ouverture du musée le 6 juillet prochain

Deux ans de travaux plus tard, le dynamique propriétaire s’apprête à y ouvrir au public le 6 juillet juillet un musée consacré à l’histoire des lieux. Celle de l’abbaye de Thiron, fondée ici par Bernard de Tiron et régie par la stricte observance de la règle de Saint-Benoît et celle du collège royal et militaire qui s’y installa entre 1630 et 1776.

« Je ne suis que le dépositaire de tout cela,
je m’inscris dans une tradition »


Évidemment, d’après Stéphane Bern, « Je n’imaginais pas me lancer dans une telle aventure il y a trois ans quand Albéric de Montgolfier, le président du Conseil départemental, m’a fait visiter le site pour la première fois. Mais ça a été un véritable coup de cœur pour ce lieu et pour son histoire. »
Et puis l’animateur, passionné d’histoire et de patrimoine, a trouvé là l’occasion de mettre en pratique ce sur quoi reposent la plupart de ses émissions : « Je ne peux pas répéter à longueur d’émission que la France est un beau pays, riche d’un patrimoine exceptionnel, encourager les uns et les autres à l’entretenir et à le partager sans le faire moi-même. C’est ma façon d’apporter ma pierre à l’édifice comme on dit ».

Sauf que modestement, le Thironnais d’adoption a fait un peu plus que « sa part du boulot », comme il dit. Il aurait pu se contenter de s’aménager là une belle gentilhommière au vert, une résidence à la campagne pour se sortir le week-end du tumulte parisien, des tournages de télévision qui s’enchaînent et des émissions de radio quotidiennes. Non, il a désiré partager tout cela en ouvrant, dès cet été, son musée mais aussi les jardins qui jouxtent les ouvrages botaniques thématiques de l’abbaye. De la culture et du patrimoine en partage en somme…

Le public avant lui

Comme il l’explique, « je ne suis que le dépositaire de tout cela, je m’inscris dans une tradition ». Ok mais de là à faire passer le public avant le privé. Car c’est finalement ce qui va se passer, le musée aménagé dans les anciens communs de l’abbaye, tantôt salle de classes des élèves du collège royal et militaire, tantôt étables et écuries, ainsi que les jardins revisités par Louis Benège seront visibles du public avant même que le maître des lieux ne se soit installé dans son logis.

« C’est encore en chantier, les travaux ne sont pas terminés et je ne peux même pas vous y accueillir pour des raisons de sécurité », plaide-t-il. On attend donc la prochaine invitation…

Stéphane Marchand
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Il s’est entouré des meilleurs pour réaliser son projet

Architecte, artisans, ouvriers des métiers d’art, jardiniers et paysagistes… Pour réaliser la restauration du collège royal militaire, le journaliste et animateur de télévision s’est entouré des meilleurs.

Il faut se rappeler qu’il n’y avait là ni eau, ni électricité, pas de tout-à-l’égout, pas de gouttières... Juste des murs laissés à l’abandon et un jardin entretenu de manière épisodique. Pour en faire aujourd’hui l’une des jolies bâtisses du Perche thironnais, un énorme chantier s’est ouvert sous l’égide de Stéphane Bern.

Durant les deux ans de travaux qui se terminent à peine, une cinquantaine d’artisans et d’ouvriers du bâtiment, des spécialistes des métiers d’art, des jardiniers se sont attelés à l’œuvre. Et sans vouloir lui lancer des fleurs mais plutôt pour féliciter tous ceux qui ont participé à ce travail, on peut dire que Stéphane Bern a su s’entourer des meilleurs et de ceux qui comptent dans le département.

Des stars du bâtiment

À commencer par l’architecte chartrain Guillaume Trouvé. Architecte du patrimoine, ce dernier avait déjà œuvré pour un people, dans la résidence parisienne de Gérard Depardieu, rue du Cherche-Midi. À Thiron-Gardais, il a su remettre dans son jus d’origine le collège royal militaire : la couleur des enduits, celles des volets, rien ne manque.

Et puis la réfection des 600 m2 de toiture en tuiles de pays a valu à Frédéric Frère et ses compagnons, installés à Chartres, un prix national Aléonard pour ce chantier. Et pour les jardins, Stéphane Bern a fait appel à Louis Benech, le restaurateur des Tuileries, rien que ça?! Si on ne connaissait pas un peu le propriétaire des lieux, on dirait qu’il veut s’offrir une vie de château. A Thiron, hein, pas en Espagne…


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