Stéphane Bern et ses complexes d'ado : "J'étais vieux à 20 ans"

Personnalité incontournable du PAF et animateur qui n'a pas la langue dans sa poche, Stéphane Bern n'a pourtant pas toujours été aussi assuré. Le présentateur phare de France 2 s'est d'ailleurs confié à ce propos dans les pages de Paris Match où il revient sur son adolescence mais aussi sur sa vie amoureuse aujourd'hui bien plus apaisée.

Stéphane Bern : "Je me trouvais moche"

Tout adolescent normalement constitué connait la difficile période du manque de confiance et de la dépréciation de soi. Une ère qui peut malheureusement se prolonger bien après l'adolescence. C'est le cas de Stéphane Bern qui avoue aujourd'hui les complexes qui l'ont longtemps poursuivi. "J'ai été mal dans ma peau jusqu'à l'âge de 20 ans. Je me trouvais moche, je ne plaisais pas", a-t-il confié, "J'ai vite compris qu'il fallait que je séduise par autre chose que mon physique. J'avais l'humour caustique, un peu anglais". Et s'il n'hésite pas à dire ce qu'il pense, ce qui mène parfois à la bourde, l'animateur de "Comment ça va bien ?" avait déjà un caractère bien trempé. "J'étais très insolent. Mes parents, pour leur part, n'étaient pas du tout démonstratifs", déclare-t-il encore ajoutant, "On ne guérit jamais de son enfance".

"Je vis avec le même compagnon depuis dix ans"

Mais rien ne vaut que de prendre de l'âge pour se libérer des complexes comme il l'avoue lui-même : "J'étais vieux à 20 ans et jeune à 40, l'âge où j'ai commencé à déboutonner mon corset". Aujourd'hui, Stéphane Bern se dit épanoui mais surtout amoureux. "Je vis avec le même compagnon depuis près de dix ans. J'ai fini par accepter que l'amour soit une construction lente, patiente et compliquée. On ne peut pas être dans le même état d'exaltation amoureuse avec la même personne au bout de plusieurs années de vie commune. La confiance et l'estime succèdent alors à la passion", a-t-il conclu avec beaucoup de philosophie.

"C'était pour me sauver, sinon je n'existais pas"

A Télé 7 jours, l'animateur revenait plus en détails sur son enfance: "J'étais très insolent et, en bon Scorpion, j'allais toujours trouver ce qui faisait mal. C'était pour me sauver, sinon je n'existais pas. J'ai aussi développé l'autodérision qui me caractérise. Je n'ai pas été un enfant à qui on disait qu'il était merveilleux." 

Il conclut: "Mon père me regarde aujourd'hui comme j'aurais aimé qu'il me regarde enfant."


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